Ce court article vise à informer et sensibiliser les fumeurs souhaitant connaitre les dangers du tabac, il n’est donc pas question ici de moraliser et de juger.

Etant thérapeute, je reçois dans mon cabinet bon nombre de personnes pour l’arrêt du tabac.

Lorsque ces patients me racontent leur histoire et leur lien avec le tabac, la plupart me confie abandonner les cigarettes pour consommer des cigarettes électroniques, mais ce n’est pas le thème que j’aborderai aujourd’hui. Je vais plutôt me pencher sur un autre thème, sur une autre alternative de plus en plus adoptée par les fumeurs: La consommation de « tubes », c’est à dire du tabac à rouler.

Le tabac à rouler présente des avantages économiques: Il créerait une réelle économie financière, et donc soulagerait le portefeuille de certains fumeurs. Cependant, le prix du tabac à rouler a augmenté de 15% le 20 février 2017. Une augmentation de 30% est espérée par deux députés du PS auprès des ministres des Finances, de la Santé et au secrétaire d’Etat au Budget, et la motivation n’est autre que la prévention de cette toxicité et la prévention auprès des jeunes. C’est une forme de dissuasion.

Attention, la problématique du tabac à rouler est, comme l’explique Tabac Info Service, sa toxicité, bien plus élevée, plus nocive que le tabac industriel: Quatre fois plus élevée!

Or l’idée préconçue envahissant les esprits est que ces « tubes » faits maison sont bien moins chers, mais surtout, sont moins nocifs qu’une cigarette! FAUX! Il est extrêmement PLUS TOXIQUE.

Alors il est crucial de bien s’informer: « Le rendement en nicotine et en goudron des cigarettes roulées est trois à six fois plus élevé, sans compter que les fumeurs ne mettent généralement pas de filtres », explique à Santé Magazine le Docteur Philippe Castera, tabacologue.

« La fumée du tabac à rouler est en moyenne quatre fois plus nocive que celle des cigarettes industrielles, de même que les cigarettes dites « light » ne sont pas moins nocives », d’après l’Office français de prévention du tabagisme.

Si vous avez besoin d’aide pour arrêter ce poison, ce Doudou affectif, cette « Fausse amie », vous pouvez contacter Tabac Info Service, ou autres associations, ou vous tourner vers votre médecin généraliste, ou vers un tabacologue, bénéficier du  remboursement en partie ou non de substituts nicotiniques, médicaments, ou vous tourner vers les médecines douces et pratiques thérapeutiques douces tels que le magnétisme, l’acupuncture, l’hypnose… Informez-vous, trouvez la solution qui vous semble la plus adaptée.

Et veillez à toujours bien vous renseigner quant aux substances que vous ingérez malgré les idées préconçues, fausses, publicitaires, et surtout, n’oubliez pas que « l’accès à l’information n’est pas un luxe mais une nécessité » (Anne-Marie Bertrand)

Bientôt j’écrirai un article concernant la cigarette électronique, cette autre alternative à la cigarette. Tout en espérant ne pas m’attirer les foudres des fumeurs et/ou vapoteurs.

Bien à vous

Réjane